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Et son sperme gicle sur ma poitrine, je suis une chienne quand il se branle devant mon corps nu.
29 juin 2009

Achève-moi maintenant que tu es là.

Un sournois se cache ici, il guette et épie mes moindres mots. Surement le faux gens gentil, celui qui veut renouer ses anciennes amitiés alors qu'il est déjà en train de perdre ses nouvelles. M'en fous. Nous sommes si pitoyables qu'il vaut mieux qu'on reste seul. Pour toujours. Je ne veux plus vivre ces faux amours, ces promesses qu'on ne tient jamais, ces mots doux qu'on souille d'insultes rêvées. Les autres ne savent pas que je souffre beaucoup plus que le reste de cette humanité désenchantée, qu'on ne peut pas me laisser cinq minutes sans surveillance sinon je panique. J'ai besoin d'aide, de bras réconfortants, autant que j'ai besoin de sang et de violence. Je ne contrôle pas mes émotions. Elles sommeillent dans le vide de mon sexe et se réveillent quand le désir renait. L'excitation vient avec la haine. Je suis abandonnée des gens qui disaient m'aimer. Je suis seule. Il n'y a personne. Même la famille aux milles secrets qui me supportait part en courant très loin. Je n'ai plus d'ami, plus rien. Je n'ai alors rien à perdre. Mourir.

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