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Et son sperme gicle sur ma poitrine, je suis une chienne quand il se branle devant mon corps nu.
27 juin 2009

Non.

Ça ne va pas, pas du tout. Je me meurs de l'intérieur. Une nouvelle crise, plus violente, plus difficile. Le sang, les larmes, les regrets. Alors la haine renait et je me déteste encore plus fort. Je souhaiterais mourir pour oublier, ne plus avoir à ressentir cette douleur au fond de moi qui me brûle. Je suis seule, abandonnée, laissée dans les ordures. Un vulgaire déchet, à jeter au plus vite. On ne veut plus de moi. L'indésirable. J'ai mal au cœur, brisé en mille morceaux, mille miettes. Ridicule. Je me sens grotesque, je me maquille telle une pute déguisée en clown. Ça ne me fait même pas rire, ou peut-être juste d'angoisse. Les autres, comme des ombres, disparaissent dans la nuit. Il n'y a plus rien, que moi, agonisante sur le sol froid. Je bave et je hurle, personne ne veut m'aider et me tendre une main amicale.  La mort guette le bon moment pour m'attrapper. Elle est la seule amie, la seule amante qu'il me reste. J'eclate. Des bouts de moi aux quatre coins du monde. Les gens s'en foutent, ils me crachent à la gueule et m'oublient. J'ai besoin que quelqu'un prenne soin de moi. J'ai besoin d'exister.

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